Saluuuut! Comme tu as vu, de nombreux patients meurent sur la liste d'attente sans avoir pu bénéficier d'une greffe. Aussi, de nombreuses greffes qui pourraient être réalisées ne le sont pas (à cause de l'opposition de la famille)
On se demande donc quelles possibilités pourraient être envisagées afin d'augmenter le nombre de donneurs (vivants et décédés), et de diminuer les problèmes causés par le consentement présumé
Les éléments que tu cites sont des
possibilités qui permettraient / ou du moins qui auraient tendance à
augmenter le nombre de dons d'organes, et à diminuer les problèmes actuels. Ces possibilités sont donc en
discussion (mais pas appliquées, ou du moins pas encore) Petit récap :
Possibilités d'extension chez les donneurs vivants
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Chaines de dons croisés : aujourd'hui les dons croisés sont déjà en application (entre 2 couples donneurs/ receveurs) MAIS le but ici est de créer une
chaîne : plus on a une grande chaîne, plus la probabilité de trouver le rein idéal pour chaque receveur est élevée
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Réduire la durée minimum (les 2 ans actuels) de relation étroite et stable avec le receveur pour pouvoir lui donner un organe
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Autoriser les "bons samaritains" à donner-
Indemniser un peu + le donneurPossibilités d'évolution chez le donneur décédé, palliants aux problèmes du consentement présumé
Tu as vu qu'en France, le consentement est présumé : si tu n'as pas fait connaître de ton vivant ton opposition au don d'organe, tu es considéré comme donneur. MAIS, la famille peut toujours dire que le patient était contre le don d'organes (même s'il était pour) et donc ça pose des soucis puisqu'on ne peut plus prélever. Des personnes qui voulaient être donneuses ne donnent finalement pas, et seulement 50 % des greffes qui auraient pu être effectuées le sont vraiment
Les possibilités d'évolution sont donc :
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Principe de solidarité : prélèvement automatique si l’individu n’est pas inscrit sur le registre des refus.
On ne demanderait rien à la famille, ce qui permettrait d’éviter que de bons greffons soient gâchés
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Principe de respect du corps humain : le prélèvement serait interdit sans l’accord explicite du patient (carte de donneur) (ce principe s'oppose avec le premier)
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Généraliser l'expression du corps humain : obliger les gens à dire, sur un document officiel (ex : puce sur la carte d’identité, permis de conduire) s’ils sont pour ou contre. Personne ne pourrait dire qu’il ne s’est pas défini.
Tout cela est en discussion car il y a certes des avantages mais aussi des inconvénients (Par exemple, pour le fait d'indemniser les donneurs vivants, cela pourrait inciter des personnes très pauvres à donner leurs organes juste pour l'argent qu'elles récupéreraient en contrepartie et ça pose un problème éthique)
C'est good ?