2018 - QCM 27 - item B et D - soins à la personne

[LujipKa]

Bonjour ,

A propos de ce QCM :

QCM27-2018 : Une mise en défaut du principe de bienfaisance dans la mise en œuvre des traitements antalgiques peut être observée dans une ou plusieurs circonstances suivantes. Indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes :
A) L’absence de cause de la douleur retrouvée par l’examen clinique et les examens complémentaires
B) La prévention des douleurs liées aux soins
C) Le traitement des effets indésirables des opiacés dans le traitement antalgique d’un cancer douloureux
D) L’évaluation de la douleur par le soignant lorsque le patient est communiquant
E) Les propositions A, B, C et D sont fausses

Je ne comprends pas pourquoi l'item D est juste, je pensais que c'était plutôt lorsque le patient est non communiquant non ?

Et pour l'item B il est compté juste dans la correction des annathèmes mais faux dans la correction du dm annales sur le ct de l'année dernière ( avec pour justification : "ce serait plutôt une mise en défaut du principe de non-malfaisance" ). Du coup j'aurais aimé savoir si toi tu le considérais bien comme faux.

Merci et bonne fin de journée !

[La Carcasse]

Salut !

Alors pour ce QCM, aucun tuteur n'a jamais vraiment eu de confirmation sur la correction !

J'aurai tendance à mettre AD en correction car :

- Item B : Dans tous les cas c'est faux. 1) On respecte la bienfaisance, mais dans l'énoncé, on demande les mises en défaut 2) La prévention, je considère que c'est plus de la non-malfaisance. Les profs ne font pas des pièges hardcore, la preuve avec ce QCM.

- Item D : C'est faux ! Le médecin ne peut pas évaluer la douleur d'un patient qu'il soit communiquant ou non, dans tous les cas le meilleur dans l'évaluation du patient, c'est lui-même.

Est-ce que tout est bon pour toi ?

[LujipKa]

Pour l'item B c'est bon pour moi, par contre je ne suis pas sûre de comprendre quand tu dis que :

Le médecin ne peut pas évaluer la douleur d'un patient qu'il soit communiquant ou non, dans tous les cas le meilleur dans l'évaluation du patient, c'est lui-même.

Je pensais que vu qu'on dispose d'outils d’évaluation de la douleur le médecin est en mesure grâce à ça d'évaluer la douleur du patient. Est-ce que du coup il faut considérer qu'avec ces outils c'est le patient qui évalue se propre douleur et non le médecin ?

edit : je viens de relire le cours et le prof dit que : "Des croyances professionnelles peuvent faire écran à la plainte : la conviction que le soignant est plus fiable que le patient dans l’appréciation de l’intensité de sa propre douleur : il faut donner priorité à l’évaluation de la douleur par le patient lui-
même". Du coup ça répond à ma question

Merci beaucoup