Hello !
C’est vrai que cette phrase n’est pas très claire, on va essayer de simplifier ça.
En gros ce que tu dois comprendre ici c’est que les essais thérapeutiques traitent une population pas toujours très représentative de la vie réelle. Bien sûr ils essayent de l’être, mais ils
excluent des sous-populations qui vont pourtant prendre le mdc dans la vraie vie.
On ne fait généralement pas d’essais cliniques sur des gens
âgés,
polypathologiques, encore moins sur des
enfants ou des
femmes enceintes.
Pourtant, les médecins sont parfois obligés de prescrire
hors AMM. Pour les
enfants par exemple : s’il n’existe pas de mdc pour les enfants sur telle pathologie, on va devoir lui prescrire le mdc « des adultes » (en diminuant la dose bien sûr) parce qu’on a pas d’autre choix, alors que ça n’a
pas été testé ou recommandé officiellement.
Pareil pour les sujets
polypathologiques, comme leur état de santé n’est pas très bon, on les exclut des essais cliniques. Pourtant en pratique courante, un monsieur qui a plusieurs maladies dont une insuffisance cardiaque chronique va bien prendre le médicament contre cette insuffisance : on découvrira peut-être une
interaction médicamenteuse à laquelle on n’avait pas pensé et qu’on n’avait pas vue dans les essais parce que ce monsieur prend déjà
plusieurs autres médicaments pour ses autres maladies.
Ce sont des exemples de sous-populations exclue des essais cliniques qui vont, du coup, conduire à des prescriptions
hors AMM (c.-à-d. qu’on n’avait pas testé et recommandé officiellement le médicament pour ce type de patient).
De même,
l’incidence épidémiologique (le nombre de cas sur une période de temps donnée) n’est pas forcément la même dans la population des essais cliniques et dans la population totale.
Voilà j’ai beaucoup développé pour être sûre que ce soit clair, si c’est pas ok dis le moi !
Travaille bien et bon courage