Coucou,
C'est une très bonne question, on va décortiquer tout ça ensemble en deux parties (la réponse est dans la deuxième partie) :
Premièrement, il faut bien faire la différence entre les bactéries de phénotype sauvage et les bactéries de phénotype mutant.
Phénotype sauvage
Ont leur céphalosporinase réprimée. Si on est en présence d'un inducteur, il va se lier au répresseur, et permettre la synthèse de céphalosporinase. Si on enlève l'inhibiteur, le répresseur reprend sa fonction et va à nouveau inhiber la synthèse de céphalosporinase.
Phénotype mutant
En cas de séléction de mutant par un antibiotique, il n'y a plus de régulation. Donc la céphalosporinase est produite de manière constitutive et en
très grande quantité.
Deuxièmement, il faut dissocier l'action d'antibiotique de l'imipénème de son action d'inducteur.
C'est bien la bactérie qui est sensible à l'imipénème en tant qu'
antibiotique. Que ce soit dans l'antibiogramme du phénotype sauvage, comme celui du phénotype mutant (avec la céphalosporinase déréprimée).
Le rôle d'inducteur de l'imipénème est décrit pour le phénotype sauvage. Dans l'antibiogramme, on voit que les bactéries (dans la zone entre les cercles) poussent dans des cercles voisin d'un inducteur. C'est parce que l'induction a lieu. Les bactéries proches de cette inducteur produisent des céphalosporinases qui leur permettent de résister à l'antibiotique voisin et donc de "rentrer dans son cercle".
Voilàà, j'espère que c'est plus clair pour toi
et que j'ai répondu à ta question. Essaie de revoir le cours après cette explication et vice versa. Et sinon, n'hésite pas à me reposer la question, j'essaierai de te reformuler une réponse. (Ou je peux l'envoyer au prof si tu préfères, elle est très intéressante).
Bon courage pour ce S2 !